mercredi 18 mai 2016
mercredi 11 mai 2016
mercredi 4 mai 2016
lundi 2 mai 2016
God save les Rosbeefs !
Comme vous le
savez sûrement si vous nous suivez assidûment nous sommes étudiantes en
langues. Au cours de nos études, on a donc pu partir à l’étranger et plus
particulièrement en Angleterre. Londres pour Houmouss et Cambridge pour moi. Je
vais donc vous parler des souvenirs que m’ont laissés les amoureux de la jelly.
Oui, on dirait le château des X-Men en effet. Mais ceci est bel et bien une école, remplie de mutants aussi, un peu comme l’Institut Xavier, en gros.
Car oui, les Anglais
sont des mutants, pas besoin de partir en Thaïlande pour être dépaysé, il
suffit juste de traverser la Manche.
Les comportements
britanniques sont très différents de ceux des Français, cela peut en partie s’expliquer
par le fait que nous sommes un peuple latin, c’est-à-dire que nous « montons
au front » bien plus rapidement que nos ennemies de toujours, qui eux sont beaucoup plus réservés, en partie
dû à leur éternelle élégance. Ironique quand on sait que ces derniers utilisent « to
take French leave » pour dire « filer à l’anglaise », mais bon, c’est de bonne
guerre.
Quand on travaille
avec des Anglais, il faut s’attendre à se faire charrier sur ses origines hexagonales. Nos meilleurs ennemis sont avides de « badinage »
comme ils aiment à le dire (à prononcer comme si vous aviez une patate
chaude dans la bouche).
Ces petites
moqueries passées, on peut enfin parler du choc culturel enfin des chocs
culturels parce qu’il y en a plus d’un, oh oui, beaucoup plus d’un !
Premièrement, je
suis désolée mais je vais être incroyablement Française mais the English food... Bon, personnellement je suis fifty fifty sur le sujet car il y a de très
bonnes choses mais il y a aussi des inventions culinaires sorties tout droit
des Enfers. Parlons de ce qu’on connaît le moins, c'est-à-dire ce qui peut ravir nos
papilles : le Sunday roast (rôti de bœuf, pommes de terre, carottes,
brocoli, Yorshire puddings et sauce à la viande) parfois agrémenté de mint sauce
(mais pourquoi bordel ?!), le Chicken pie et non le Kidney pie (kidney = reins = rognons =
« yuk ! »), l’English breakfast : hey les mecs, des champignons
pour le petit déj’ ça vous dit ?! Mais oui Andrew, such a good idea !
On approuve totalement
Andrew, ce qu’on approuve moins ce sont les spicy beans, mais qu’est-ce que c’est
que cette invention ?! Des haricots blancs épicés, oui oui oui, tout va bien.
Mais ce n’est pas tout, ils ont aussi inventé une alternative « Beans on
Toast with Cheese on top », des haricots blancs sur du pain saupoudré de
fromage râpé. Il n’y a plus de respect. Un jour, pour me remercier de lui avoir
donné des cours particuliers de français, une English lady m’a offert du haggis... Et là, c’est le drame ! Bon, déjà nous noterons l’originalité du
cadeau, mais nous sommes en Angleterre donc rien de bien choquant en soi,
mon dieu, ce peuple me manque <3. Donc, revenons à nos moutons, et justement
le haggis est composé d’abats de mouton et tout cela se présente dans une panse
de mouton. Oui j’ai dû préparer cette chose et j’ai même dû la manger #VDM.
Je passe le
sausage roll, le fish and chips (quand vous en mangez TOUS les vendredis midis,
croyez-moi, au bout de deux ans…) En revanche, je ne me lasserai jamais des
mushy peas, de la purée de petits pois, mais attention des petits pois anglais ! C'est un principe, j'adore autant les petits pois anglais que je déteste les français. Nous ne pouvons pas parler de la « gastronomie » anglaise sans
évoquer la fameuse gelée et là, c’est le drame d’une vie, croyez-moi. J’ai
toujours refusé d’en manger, sauf une fois quand on m'y a forcé, lors d’une soirée à laquelle je
suis arrivée en retard, tout le monde était déjà bien éméché et une amie est
venue me saluer avec une énorme cuillerée de jelly fushia, je n’ai pas pu
esquiver cette horreur et j’ai dû avaler
ce truck, qui soit dit en passant était composé de vodka (ces Anglais, ce
peuple inventif et surprenant).
Enfin, je
terminerai avec Noël qui est synonyme de bonne pitance sauf en Angleterre : les mince pies mais mais mais ça se vend ça ?! ET surtout le Christmas
pudding, je suis désolée mais comment ça se passe les découvertes culinaires
chez eux ?! Tiens, si je prenais les trucks les plus dégueulasses qu’on n’a
pas mangés au cours de l’année et si je refilais le tout à mes invités, puis bon j’ai
plus un penny avec tous ces achats de Noël… Joindre l’utile à l’agréable, à la
sauce anglaise.
Passons à autre
chose, je ne peux pas parler du Royaume-Uni sans citer les différents accents
du pays. Prenons le pire de tous : l’accent écossais LOL, je n’en dirai
pas plus si ce n’est qu’en plus d’un accent incompréhensible, ils ont aussi
leur propre vocabulaire, échec et mat, on hoche poliment la tête et on attend que la personne ait fini de parler. L’accent irlandais ne donne pas sa part
au chien non plus ainsi que le gallois. Et si je devais parler de l’Angleterre,
je dirais que plus vous allez dans le Nord plus l’accent est abstrus mais vous
avez aussi l’accent londonien, le fameux « cockney accent », l’équivalent
de notre « titi parisien » et là, on rigole… I am really sorry, but
could you repeat please because j'ai pas compris ce que tu me disais, c'est de l'anglais qui sort de ta bouche ou comment ça se passe ? Le mieux reste d’aller dans la région de
Cambridge où l’anglais parlé reste le plus pur de l’archipel.
J’aimerais aussi
vous parler de différents endroits. Commençons par la capitale, très original...
Londres est une des villes si ce n’est la ville la plus cosmopolite du monde,
tant de gens d’horizons différents que vous pourriez déambuler dans les rues
avec une culotte sur la tête et une plume dans un certain orifice que personne
ne vous prêterait attention. Le melting pot anglais tient bien son nom, avec
une architecture différente qui lui donne tout son charme comparé à Paris dont l'architecture concordante d’un quartier à l’autre fait d’elle une belle
ville et non une ville charmante comme peut l’être Londres.
C’est au tour de
Cambridge, ville universitaire bien connue du monde entier. J’en ai passé des
soirées alcoolisées là-bas, où j’avais l’air d’une sainte nitouche comparée aux
anglaises fortement peu vêtues alors qu’il faisait à peine 4 degrés. C’est une
ville très jeune, bien évidemment. C’est aussi une très belle ville à l’architecture
anglaise donc un peu austère, après on aime ou pas. Tout ce que je peux vous
conseiller c’est de faire du « punting », une balade en barque sur le
Cam, vous avez le choix soit vous pouvez diriger vous-même votre barque (vous
avez intérêt à avoir les bras musclés car ce n’est pas chose facile) ou vous
pouvez demander à un étudiant cambridgien de prendre les commandes. De plus, en
optant pour la deuxième option, vous pourrez apprendre plein d’anecdotes au fil
de l’eau grâce à ce dernier qui pourra par exemple vous parler du fameux « pont
des Soupirs », comme à Venise, en effet. Mais celui-ci porterait ce nom en
référence aux soupirs poussés par les étudiants lorsqu’ils le traversent pour
se rendre à leurs examens, so funny !
On garde le
meilleur pour la fin, mais je ne peux pas parler de l’Angleterre sans évoquer ce
qui est pour moi la meilleure ville de la planète Terre : Brighton. Son
surnom « London by the sea » transcrit bien ce qu’elle est, Londres
mais avec la mer en plus. Là, joindre l’utile à l’agréable prend toute sa
signification. Située au sud de l’Angleterre, c’est tout bonnement « the
place to be », avec le Royal Pavillon qui ressemble plus à un monument
indien, avec le Brighton Pier où j’ai dépensé des sommes astronomiques aux
différents jeux de casino, avec ses Lanes et son North Laine où on peut trouver
le meilleur salon de thé du monde aka That Little Tea Shop in the Lanes où j’ai
pris quelques kilos sans avoir aucun scrupule tellement c'était délicieux. C’est aussi pouvoir se déguiser le
soir d’Halloween et se mêler au reste de la population sans avoir personne qui
vous regarde tellement les habitants sont habitués aux excentricités.
Pour finir, je
vais vous parler du peuple. Les Anglais sont un peuple très discret et très
poli, et c’est vrai, le mot que j’ai le plus entendu en deux ans est bel et bien
« sorry » avec « pub », « lad » et « twat », oui bon poli jusqu'à un certain point. C’est arriver le matin au boulot et faire la bise pour
dire bonjour à tes collègues peu accoutumés à une telle démonstration d’affection
mais on te le pardonne facilement puisque tu es « so French ». C’est
tout stopper à 10h pour prendre le thé accompagné de Bourbon et de Digestive biscuits. On remet ça à 15h avec les sandwiches aux œufs et au
cresson (best thing ever !). Mais c’est aussi vivre des « awkwards »
moments où tu as mal prononcé un mot et tu te retrouves dans des situations
délicates, le « H » est très important : « give head » et « give
AIDS » sont significativement différents (true story vécue, shame of my
life). C’est des fous rires quant au mode de vie anglais comparé au mode de vie
français et les débats qui s’en suivent, le cliché le plus récurrent étant que nous les Français nous baladons tout le temps à poil et buvons du vin rouge après l'amour avec une cigarette... N'importe quoi, il nous arrive aussi de manger du fromage une fois l'acte fait !
England, I love you and I miss you <3
Kisses and Scones
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mon dieu mais c'est quoi cette soupe à la menthe ?!
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