lundi 14 mars 2016

Mars Attacks !

Qu’est-ce que c’est que ce titre d’article vous allez me dire ?! Perdu, je ne vais pas vous parler du très grand Tim Burton mais de la mission spatiale Exomars planifiée pour aujourd’hui. Le décollage est prévu à 10h30 très précisément depuis le Kazakhstan. Le but principal de la mission est de poursuivre l’exploration de la planète Mars (et ils font ça en Mars, quels déconneurs ces astrophysiciens !) afin de répondre à la question qui nous taraude tous (ou pas) : la planète Rouge a-t-elle autrefois hébergé la vie ? 
 
Alors, je n’aurai qu’une chose à dire : Pourquoi ? Nous on préférerait savoir si le fantasme de rencontrer des Martiens peut devenir concret. 

Réfléchissons 5 minutes et extrapolons en admettant qu’il y en a encore. Maintenant, supposons que ces petits hommes verts essayent de rentrer en contact avec nous… Quelle ne sera pas leur surprise et leur étonnement en apprenant la belle histoire de l’humanité !

Je m’imagine déjà leur raconter le passé de toutes les civilisations du monde : « Eh bien au début, il y avait des hommes tout poilu de partout, leurs femmes aussi l’étaient et cela ne posait de problèmes à personne. Un jour, une déesse nommée Vénus fabriqua un objet tranchant qu’on appela rasoir et ordonna aux femmes de se raser. Pourquoi ? Bonne question ! On ne sait toujours pas mais le pire dans tout cela, c’est que son mari Gillette, oui c’est comme Gilles mais version tapette, décréta que les hommes devraient dorénavant se raser eux-aussi pour devenir des métros sexuels. Bon, je vous expliquerai ce concept de métro plus tard. »

A ce moment-là, je visualise l’extraterrestre me regarder avec ces gros yeux visqueux ébahis par mon histoire absurde ou l’absurdité de l’Histoire.

Je continue donc ma rétrospective : « Plus tard, on inventa l’écriture en Mésopotamie 4000 avant Jésus Christ, juste un mec qui se baladait en slip, bref je vous ferai le topo ultérieurement. Là, je dois vous exposer plus précisément le lieu : la Mésopotamie est une région du Moyen-Orient qui correspond en grande partie à l’Irak actuel, comme quoi sans les arabes, la personne sagace qu’est Marine Le Pet ne pourrait pas écrire ses discours méphitiques. (Rappelons au passage qu’on leur a aussi emprunté les chiffres arabes, aujourd’hui on ne pourrait donc ni écrire ni compter, comme les cht’is à Mykonasse, tristesse…) Et après, c’est un peu parti en cacahuète puisqu’on s’est vite rendu compte que le pouvoir des écrits et des mots était si puissant qu’il pouvait faire gober tout et n’importe quoi à n’importe quel dandin. Alors, dans le but de commander à maximum on calligraphia textes et lois afin de tenir les populations tranquilles. »

Sur ces entrefaites, le visiteur se demanderait bien pourquoi une population dotée d’une intelligence soi-disant supérieure à toutes les autres espèces accepte ces dogmes sans broncher.

Je persiste donc mon heuristique : « Comme les tapuscrits n’étaient pas assez péremptoires, on inventa l’argent, histoire de diviser encore plus les êtres humains entre eux. D’un côté les pauvres qui ne peuvent pas accéder à la connaissance dû à leur manque de moyen et de l’autre côté les riches qui peuvent donc avoir la mainmise sur le bas peuple béotien. Alors, oui on essaya bien de renverser cette tendance par plusieurs révolutions mais l’argent dirigeant le monde, les pontes réussirent toujours à reprendre leur place de suzerains. Un jour, en France, en 1789 on a fait la révolution pour couper la tête aux rois et aux nobliaux pour se coltiner un empereur par la suite. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’aujourd’hui c’est la même. Cette division existe encore et ce sont toujours les gens les plus riches donc les plus doctes qui nous étrillent sans avoir le moindre problème d’éthique quant à leur situation de privilégié… Comme disait Albert Einstein qui fêterait ses 137 ans aujourd’hui “Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement.” »

Là, je m’imagine l’habitant d’une autre planète m’observer d’une drôle de manière, l’air enquis. Il ne comprend sûrement pas pourquoi je lui raconte tout cela. Après tout, il a peut-être raison car je me demande moi-même à quoi bon m’époumoner sur le triste sort du monde.

J’enquille sur un dernier point qui me semble fondamental : « Finalement, je dois t’avouer quelque chose dont je ne suis pas fière concernant la race humaine. Au fil des années, une doctrine qu’on a baptisée “le racisme” a vu le jour. Tu te demandes ce que c’est puisque sur ta planète je suppose que tous les Martiens sont verts. Eh bien, figure toi qu’ici sur Terre, ce n’est pas le cas, physiquement nous ne sommes pas tous pareils. Nous sommes tous des êtres humains, cela va de soi mais tout le monde n’a pas forcément la même couleur de peau, la même langue, la même culture etc. Cela devrait être une richesse pour l’humanité, puisqu’avoir des différences à partager c’est s’ouvrir aux autres. Or, une partie des êtres humains ne l’entendent pas de cette oreille, on ne sait quelle mouche les a piqués mais ils ne souhaitent pas élargir leur savoir en découvrant la diversité qu’offre cette planète et ses habitants. Une fois de plus, je vais citer Monsieur Einstein : “Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé” et c’est pour cela que je ne pourrai t’expliquer pourquoi tant de haine régit à l’intérieur de ces personnes car c’est un concept que je ne peux excuser tellement il me semble insane. Mais le pire dans tout cela, c’est que le paradigme racial a donné lieu à des guerres et que l’Humanité a tué sa propre humanité. »

Sur ces dernières paroles, l’alien remonte dans son vaisseau, l’air déconfit de l’abêtissement des humains. Il se met alors en quête d’une planète où les occupants après tant années d’évolution ne seraient pas en fin de race.


« Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »

« Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu'il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d'après les racontars des autres. »

Albert Einstein



Bisous et loukoums



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