Qu’est-ce que c’est que ce titre d’article vous allez me dire ?!
Perdu, je ne vais pas vous parler du très grand Tim Burton mais de la mission
spatiale Exomars planifiée pour aujourd’hui. Le décollage est prévu à 10h30
très précisément depuis le Kazakhstan. Le but principal de la mission est de
poursuivre l’exploration de la planète Mars (et ils font ça en Mars, quels
déconneurs ces astrophysiciens !) afin de répondre à la question qui nous
taraude tous (ou pas) : la planète Rouge a-t-elle autrefois hébergé la
vie ?
Alors, je n’aurai
qu’une chose à dire : Pourquoi ? Nous on préférerait savoir si le fantasme de rencontrer des Martiens peut devenir concret.
Réfléchissons 5
minutes et extrapolons en admettant qu’il y en a encore. Maintenant,
supposons que ces petits hommes verts essayent de rentrer en contact avec nous…
Quelle ne sera pas leur surprise et leur étonnement en apprenant la belle
histoire de l’humanité !
Je m’imagine déjà
leur raconter le passé de toutes les civilisations du monde : « Eh
bien au début, il y avait des hommes tout poilu de partout, leurs femmes aussi
l’étaient et cela ne posait de problèmes à personne. Un jour, une déesse nommée
Vénus fabriqua un objet tranchant qu’on appela rasoir et ordonna aux femmes de
se raser. Pourquoi ? Bonne question ! On ne sait toujours pas mais le
pire dans tout cela, c’est que son mari Gillette, oui c’est comme Gilles mais
version tapette, décréta que les hommes devraient dorénavant se raser eux-aussi
pour devenir des métros sexuels. Bon, je vous expliquerai ce concept de métro
plus tard. »
A ce moment-là, je
visualise l’extraterrestre me regarder avec ces gros yeux visqueux ébahis par
mon histoire absurde ou l’absurdité de l’Histoire.
Je continue donc
ma rétrospective : « Plus tard, on inventa l’écriture en Mésopotamie
4000 avant Jésus Christ, juste un mec qui se baladait en slip, bref je vous
ferai le topo ultérieurement. Là, je dois vous exposer plus précisément le lieu :
la Mésopotamie est une région du Moyen-Orient qui correspond en grande partie à
l’Irak actuel, comme quoi sans les arabes, la personne sagace qu’est Marine Le
Pet ne pourrait pas écrire ses discours méphitiques. (Rappelons au passage
qu’on leur a aussi emprunté les chiffres arabes, aujourd’hui on ne pourrait
donc ni écrire ni compter, comme les cht’is à Mykonasse, tristesse…) Et après,
c’est un peu parti en cacahuète puisqu’on s’est vite rendu compte que le
pouvoir des écrits et des mots était si puissant qu’il pouvait faire gober tout
et n’importe quoi à n’importe quel dandin. Alors, dans le but de commander à
maximum on calligraphia textes et lois afin de tenir les populations
tranquilles. »
Sur ces
entrefaites, le visiteur se demanderait bien pourquoi une population dotée
d’une intelligence soi-disant supérieure à toutes les autres espèces accepte
ces dogmes sans broncher.
Je persiste donc
mon heuristique : « Comme les tapuscrits n’étaient pas assez
péremptoires, on inventa l’argent, histoire de diviser encore plus les êtres
humains entre eux. D’un côté les pauvres qui ne peuvent pas accéder à la
connaissance dû à leur manque de moyen et de l’autre côté les riches qui
peuvent donc avoir la mainmise sur le bas peuple béotien. Alors, oui on essaya bien de renverser cette
tendance par plusieurs révolutions mais l’argent dirigeant le monde, les pontes
réussirent toujours à reprendre leur place de suzerains. Un jour, en France, en
1789 on a fait la révolution pour couper la tête aux rois et aux nobliaux pour
se coltiner un empereur par la suite. Mais le pire dans tout ça, c’est
qu’aujourd’hui c’est la même. Cette division existe encore et ce sont toujours
les gens les plus riches donc les plus doctes qui nous étrillent sans avoir le
moindre problème d’éthique quant à leur situation de privilégié… Comme
disait Albert Einstein qui fêterait ses 137 ans aujourd’hui “Ceux
qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur
qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement.” »
Là, je m’imagine
l’habitant d’une autre planète m’observer d’une drôle de manière, l’air enquis.
Il ne comprend sûrement pas pourquoi je lui raconte tout cela. Après tout, il a
peut-être raison car je me demande moi-même à quoi bon m’époumoner sur le
triste sort du monde.
J’enquille sur un
dernier point qui me semble fondamental : « Finalement, je dois
t’avouer quelque chose dont je ne suis pas fière concernant la race humaine. Au
fil des années, une doctrine qu’on a baptisée “le racisme” a vu le jour. Tu te
demandes ce que c’est puisque sur ta planète je suppose que tous les Martiens
sont verts. Eh bien, figure toi qu’ici sur Terre, ce n’est pas le cas,
physiquement nous ne sommes pas tous pareils. Nous sommes tous des êtres humains, cela va de soi mais tout le monde
n’a pas forcément la même couleur de peau, la même langue, la même culture etc.
Cela devrait être une richesse pour
l’humanité, puisqu’avoir des différences à partager c’est s’ouvrir aux autres.
Or, une partie des êtres humains ne l’entendent pas de cette oreille, on ne
sait quelle mouche les a piqués mais ils ne souhaitent pas élargir leur savoir
en découvrant la diversité qu’offre cette planète et ses habitants. Une fois de
plus, je vais citer Monsieur Einstein : “Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé” et c’est
pour cela que je ne pourrai t’expliquer pourquoi tant de haine régit à
l’intérieur de ces personnes car c’est un concept que je ne peux excuser
tellement il me semble insane. Mais le pire dans tout cela, c’est que le
paradigme racial a donné lieu à des guerres et que l’Humanité a tué sa propre
humanité. »
Sur ces dernières
paroles, l’alien remonte dans son vaisseau, l’air déconfit de
l’abêtissement des humains. Il se met alors en quête d’une planète où les
occupants après tant années d’évolution ne seraient pas en fin de race.
« Deux
choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui
concerne l’univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »
« Que
chacun raisonne en son âme et conscience, qu'il se fasse une idée fondée sur
ses propres lectures et non d'après les racontars des autres. »
Albert
Einstein
Bisous
et loukoums
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